Les feuilles tombent. Les températures se refroidissent. La lumière du jour s’amenuit. Bienvenue en automne ! Une saison dont on ne rappelle pas assez les bienfaits en matière de compostage. Bien plus, l’automne serait la saison idéale pour démarrer une activité de compostage. Allez, on vous en dit plus sur la vie du compost à l’heure automnale !
Qu’est-ce qui se passe dans mon compost en automne ?
En automne et durant tout l’hiver, sachez qu’à l’intérieur du compost, c’est comme chez vous ! Tout le monde se met au ralenti, se pelotonne et attend patiemment les beaux jours ! Sur le plan physique, même si vous n’avez pas de thermomètre sous la main, on vous le dit, la température à l’intérieur du composteur baisse. Rassurez-vous, inutile de venir contrôler tous les jours, car la température reste plus ou moins constante. Mais si la vie du composteur passe en mode « doux » dès l’automne, ce n’est pas pour autant que vous devez délaisser vos bacs ! Au contraire, quelques gestes simples s’imposent pour permettre la bonne formation de compost.
Dès l’automne, j’adopte les bons gestes pour accompagner la vie de mon compost
1/ Je continue à alimenter mon composteur. Attention à bien respecter les équilibres entre les matières sèches et humides et entre les déchets de jardin et ceux de cuisine.
2/ Je donne de l’air à mon compost ! Dès l’automne et la baisse des températures comme celle de la lumière, les deux risques importants pour un compost sont celui du tassement et d’une trop grande humidité. Pas de panique ! Pour y remédier, un seul mot d’ordre : aérer ! Comment ? En brassant votre compost. Plusieurs outils existent d’ailleurs sur le marché et qui peuvent vous aider dans cette action. On peut par exemple utiliser une tige d’aération une à deux fois par semaine (ou à chaque apport) et qu’on va enfoncer jusqu’au fond du bac de compostage puis tourner d’un quart de tour avant de la relever. Autre outil facile à manier : une fourche bêche si le tas de compost est en plein air et donc facilement accessible. Bon à savoir : si votre compost est contenu dans un bac, privilégiez un « Brass Compost ». C’est une sorte de gros ressort que l’on enfonce dans le tas de compost et qui par un mouvement de rotation/extraction, permet d’aérer le compost facilement même lorsqu’il est difficilement accessible avec la fourche.
Enfin, dernier geste à avoir pour faciliter l’aération du compost : bien mélanger les déchets qu’on ajoute au tas de compost existant.
3/ Je mouille mon compost si nécessaire. Ce n’est pas parce qu’on est en hiver qu’il faut oublier d’humidifier votre compost. Au contraire ! Dès l’automne et tout au long de l’hiver, il peut arriver que le tas de compost se dessèche, du coup, mouillez-le un peu en faisant tremper les matières.
Attention : le compost doit être humidifié légèrement sans être détrempé.
Les feuilles d’automne : une mine d’or pour mon compost !
C’est à l’automne que les feuilles tombent en masse ! Et au lieu de les jeter, sachez qu’elles constituent une mine d’or pour votre potager. Si vous compostez déjà, pensez à stocker les feuilles mortes à proximité de votre composteur. Quand vous aurez besoin de matière sèche pour alimenter le composteur, elles seront à disposition et ce, tout au long de l’année. Bon à savoir : les feuilles sont à intégrer au composteur en mélange avec les déchets humides de cuisine. Le bon geste pour garantir un bon équilibre dans le composteur !
Autre point : pensez à broyer les feuilles (surtout les plus épaisses et les plus coriaces) car cela permet de limiter le volume stocké et de faciliter le compostage.
4/ J’utilise mon compost. Car en automne, c’est le bon moment pour épandre du compost au pied de vos massifs, bordures et platebandes, avant que la terre ne soit gelée. La bonne quantité : environ 2 centimètres d’épaisseur en surface.
L’automne est donc une saison propice pour s’adonner au compostage et ce, pour diverses raisons. N’hésitez pas à vous faire accompagner et conseiller par l’Agglo !