Trucs et astuces : Comment faire du terreau de feuilles mortes ?

©Photo : ODALIS

Com’ Post #19 – novembre 2021

Les feuilles mortes du jardin méritent mieux que de finir à la déchetterie ! Elles peuvent constituer un terreau gratuit extra pour les semis et les boutures. En effet, le terreau de feuilles mortes est fin, aéré, léger et pauvre en substances nutritives. Il est donc idéal pour les semis.

Quelles feuilles utiliser ?

Vous pouvez utiliser presque toutes les feuilles mortes à condition d’utiliser des feuilles saines. Il est essentiel d’écarter les feuilles malades, comme celles des rosiers criblées de taches noires ou d’oïdium ou celles des marronniers attaqués par la chenille Cameraria ohridella. Ne ramassez pas non plus les feuilles d’arbres fruitiers atteints de marsonia, de rouille grillagée (chez le poirier), de tavelure pour éviter que les spores ne contaminent vos prochaines récoltes.
De même, éviter les feuilles épaisses ou coriaces (platane, hêtre, chêne…), longues à se décomposer, ou alors passez-les au broyeur ou à la tondeuse avant.

Pour faire du terreau de feuilles mortes, rien de plus simple !

Ramassez les feuilles lorsqu’elles sont un peu humides, mais pas gorgées d’eau. Installez-les dans de grands sacs solides de 100 litre que vous aurez percés de nombreux trous au préalable. Fermez les sacs puis oubliez-les pendant 1 an dans un endroit ombragé.

Vous obtiendrez alors un merveilleux terreau de feuilles, que vous pourrez incorporer à la terre de plantation. Sa qualité n’aura rien à envier aux produits vendus à prix d’or dans le commerce.

Si vous souhaitez accélérer un peu le processus, vous pouvez y ajouter quelques poignées de  tonte de gazon ou de l’ortie fraîche (mais sans les graines !) et secouez le sac pour mélanger. Cela apportera un peu d’azote et permettra une décomposition plus rapide des feuilles.

Que faire des autres feuilles mortes ?

S’il vous reste des feuilles mortes, vous pouvez les passer à la tondeuse et les utiliser en paillage au pied des massifs. Cette méthode vous permet également d’utiliser les feuilles malades que l’on ne peut pas utiliser pour le terreau, mais avec quelques précautions !

Par exemple, on n’utilisera pas de feuilles ou tailles de rosiers atteints de la maladie de la tâche noire pour pailler ces mêmes rosiers. En revanche, on pourra les utiliser pour pailler d’autres plantes, de préférences éloignées des rosiers. C’est ce que l’on nomme la « rotation des paillis ». Les maladies étant liées à un type de plante déterminé, on peut les utiliser en paillage sur d’autres plantes. L’oïdium du pommier est par exemple différent de l’oïdium du chêne.

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