Trucs et astuces

Vous avez déjà le composteur fourni par l’Agglo mais souhaitez en disposer d’un deuxième ? Adepte du Do It Yourself, vous préférez créer votre composteur vous-même ? Ou vous avez besoin de remplacer le composteur que le territoire vous a fourni ? Pas de problème, nous vous proposons plusieurs façons de créer votre propre composteur !

> Je mise sur le bois

Une version traditionnelle du composteur qui plaît beaucoup. Souvent, le modèle s’inspire de ce qui est vendu dans le commerce. Vous pouvez aussi vous caler sur l’exemple du potager en carré. La seule différence : vous allez laisser de l’espace entre les lattes pour favoriser l’aération du compost. Seuls défauts non négligeables : il ne comporte pas de couvercle, ce qui peut compliquer d’assurer le bon taux d’humidité de votre compost. Mais si on est un peu bricoleur, on peut vite y remédier !

Pour ce faire, fixez des montants verticaux en bois aux quatre coins du composteur, sur lesquels vous allez fixer des planches horizontalement en laissant 1 à 2 centimètres entre chacune d’elles. Le couvercle est relié à l’ensemble par des charnières. Les dimensions dépendent du volume souhaité mais il n’est pas aisé d’entretenir de gros volumes.

Côté matériaux, plusieurs choix possibles !

Au lieu d’acheter du bois neuf, utilisez des palettes. Important : veillez à ce qu’elles ne comportent pas d’inscription, de tag ou qu’elles ne soient pas traitées avec des produits chimiques (bannissez les palettes avec les mentions Haute Température et MB pour bromure de méthyle), c’est un plus pour que votre composteur ait une longue durée de vie. Une fois les palettes en main, placez-les debout, attachez trois palettes avec un fil métallique, la quatrième ne sera attachée que d’un côté, faisant office de porte.

Si vous préférez une version plus solide et plus pratique à utiliser, même procédé que précédemment sauf que vous attacherez les palettes entre-elles à l’aide d’une équerre métallique. Vous boucherez les grandes ouvertures par des ajouts de planches afin de conserver l’humidité dans le composteur.

> Je mixe bois et grillage, pour un excellent compost de feuilles

Vous n’avez pas beaucoup de bois à portée de main mais de nombreuses feuilles à composter ? Pas de souci, misez sur du grillage et créer votre compost de feuilles ! Un cercle formé de grillage est la solution la plus simple et la plus rapide à mettre en place. Vous complétez par quelques lattes et pouvez également ajouter un couvercle grillagé.

L’avantage : on peut dégager complètement le tas pour le retourner et le ceinturer à nouveau en refermant le grillage.

> Je voudrais un composteur avec une grosse capacité de stockage

Si vous avez beaucoup de déchets, il peut être pratique d’avoir un composteur avec plusieurs compartiments. Au fur et à mesure, vous faites passer les déchets d’un compartiment à l’autre. Une étape qui permet d’aérer le tout ! La façade de chaque compartiment doit être facilement démontable pour accéder au compost.

> Je veux un composteur ultra-solide

À l’image des trois petits cochons, le ciment est votre matériau de prédilection pour avoir une structure qui tienne par tous les temps ! De simples alvéoles fabriquées avec des parpaings ou des blocs de ciments habilement posés les uns sur les autres permettent de disposer d’espaces séparés pour composter.

> J’adore faire de la recup’

Marre de votre poubelle en métal et que vous utilisez nettement moins qu’avant (merci le compostage !) ? Alors, nous avons une belle idée pour la recycler : vous en servir pour réaliser un composteur. En plus, ce dernier aura un look très vintage ! Pour ce faire, percez des trous sur les côtés et sur le couvercle de votre poubelle pour faciliter l’aération du compost.

Bon à savoir : n’oubliez pas de faire des trous dans le fond de la poubelle pour que l’excédent d’humidité puisse s’écouler.

Petit bémol de ce modèle de composteur : il peut être parfois difficile de récupérer le compost au fond au fil du temps.

Alors maintenant que vous en savez plus, à vous de jouer pour créer le composteur qui vous ressemble et surtout, qui répond à vos besoins et votre esprit bricoleur !

Lorsqu’on démarre dans l’aventure du compostage, vous entendrez beaucoup d’usagers vous parler du risque de rongeurs et dès lors de ce qu’il faut faire pour éviter d’avoir des rats dans son compost. Parfois, il est vrai que certains adeptes du compostage ont déjà vu la tête d’un rat dépasser du tas. Pour autant, certaines idées reçues circulent aussi vite que les rats dans les égouts ! On vous dit tout !

Une idée préconçue plutôt qu’une réalité fréquente

« Le compost attire les rats » : qui n’a jamais entendu cette phrase lorsqu’il s’apprête à se lancer dans le compostage ? En fait, il s’agirait davantage d’une idée préconçue, car dans la majorité des cas, les rats ne sont pas intéressés par le composteur. Cependant, selon le Réseau Compost Citoyen : « Si vous voyez des rats dans un composteur, c’est qu’ils étaient déjà présents sur le site avant ». Ce qu’il faut comprendre, c’est que le composteur avec les déchets organiques qui s’y décomposent devient vite identifié comme une cantine pour les rats et les souris. Ces rongeurs y trouvent de la nourriture variée et en quantité suffisante. Par ailleurs, notamment l’hiver, le compost apparaît comme un refuge idéal pour se reposer ! Quoi de mieux en effet qu’un lieu chaud pour cela ? Car comme vous le savez, le composteur dégage de la chaleur, appréciée des rats pour dormir et élever leurs petits. Pour beaucoup, les rats sont des nuisibles, souvent associés à des adjectifs péjoratifs. Certes, mais ce sont aussi des animaux qui comme les souris ou les surmulots ont le droit de vivre et de bien vivre. Comme d’autres espèces, ils aiment aussi profiter d’un quotidien sans être continuellement dérangés par les activités humaines. Ils recherchent donc souvent un lieu sûr où mettre au monde et élever leurs petits. D’ailleurs, ajoutons que le rat peut vite s’enfuir d’un composteur, à l’approche d’un quelconque danger humain.

Les bonnes pratiques pour éviter la propagation des rats aux environs de son compost

Pour éviter que votre compost ne devienne « THE » adresse préférée des rongeurs du quartier, quelques bonnes pratiques s’imposent :

  • Favorisez un bon taux d’humidité et aérez régulièrement votre compost en le retournant de temps en temps. Cela accélèrera la décomposition et privera plus vite le rat d’un gîte et d’un couvert.
  • Si vous compostez en tas, remuez-le très souvent ! Vous allez ainsi déranger les rats. Et faites des allées et venues régulières près du tas : le bruit de vos pas perturbera leur tranquillité et ils chercheront un autre endroit plus calme
  • Placez une grille métallique au fond du bac à compost
  • Parfois, certains rats s’infiltrent par les trous d’aération du composteur. Vérifiez que ce n’est pas le cas. Sinon, réduisez la taille des trous si cela est possible ou bien entourez votre composteur d’un grillage résistant, au maillage très fin.
  • Autre idée : si vous avez un chat, n’hésitez pas à le laisser aller se balader près du compost. Nul doute qu’il chassera les rongeurs de son territoire ! Et si vous n’en avez pas, ne découragez pas celui du voisin à venir dans votre jardin !

Bon à savoir : avoir un rat dans son compost n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Au contraire, le rat en s’y promenant peut contribuer à l’aérer et le mélanger avec les galeries qu’il creuse dedans. Le rat, par ses mouvements, va ainsi accélérer le processus de décomposition du compost.

Zoom sur ces petites bêtes qui peuplent mon compost !

Certains s’installent pour de bon, d’autres ne font que passer. Certains sont nuisibles, d’autres au contraire, en véritables alliés de la biodiversité, agissent de façon bénéfique dans le processus de décomposition des déchets.

En conclusion, le compost n’attire donc pas les rats mais il peut les inciter à rester dans votre jardin. Une petite nuance qu’il convient de préciser.

Les feuilles tombent. Les températures se refroidissent. La lumière du jour s’amenuit. Bienvenue en automne ! Une saison dont on ne rappelle pas assez les bienfaits en matière de compostage. Bien plus, l’automne serait la saison idéale pour démarrer une activité de compostage. Allez, on vous en dit plus sur la vie du compost à l’heure automnale !

Qu’est-ce qui se passe dans mon compost en automne ?

En automne et durant tout l’hiver, sachez qu’à l’intérieur du compost, c’est comme chez vous ! Tout le monde se met au ralenti, se pelotonne et attend patiemment les beaux jours ! Sur le plan physique, même si vous n’avez pas de thermomètre sous la main, on vous le dit, la température à l’intérieur du composteur baisse. Rassurez-vous, inutile de venir contrôler tous les jours, car la température reste plus ou moins constante. Mais si la vie du composteur passe en mode « doux » dès l’automne, ce n’est pas pour autant que vous devez délaisser vos bacs ! Au contraire, quelques gestes simples s’imposent pour permettre la bonne formation de compost.

Dès l’automne, j’adopte les bons gestes pour accompagner la vie de mon compost

1/ Je continue à alimenter mon composteur. Attention à bien respecter les équilibres entre les matières sèches et humides et entre les déchets de jardin et ceux de cuisine.

2/ Je donne de l’air à mon compost ! Dès l’automne et la baisse des températures comme celle de la lumière, les deux risques importants pour un compost sont celui du tassement et d’une trop grande humidité. Pas de panique ! Pour y remédier, un seul mot d’ordre : aérer ! Comment ? En brassant votre compost. Plusieurs outils existent d’ailleurs sur le marché et qui peuvent vous aider dans cette action. On peut par exemple utiliser une tige d’aération une à deux fois par semaine (ou à chaque apport) et qu’on va enfoncer jusqu’au fond du bac de compostage puis tourner d’un quart de tour avant de la relever. Autre outil facile à manier : une fourche bêche si le tas de compost est en plein air et donc facilement accessible. Bon à savoir :  si votre compost est contenu dans un bac, privilégiez un « Brass Compost ». C’est une sorte de gros ressort que l’on enfonce dans le tas de compost et qui par un mouvement de rotation/extraction, permet d’aérer le compost facilement même lorsqu’il est difficilement accessible avec la fourche.

Enfin, dernier geste à avoir pour faciliter l’aération du compost : bien mélanger les déchets qu’on ajoute au tas de compost existant.

3/ Je mouille mon compost si nécessaire. Ce n’est pas parce qu’on est en hiver qu’il faut oublier d’humidifier votre compost. Au contraire ! Dès l’automne et tout au long de l’hiver, il peut arriver que le tas de compost se dessèche, du coup, mouillez-le un peu en faisant tremper les matières.

Attention : le compost doit être humidifié légèrement sans être détrempé.

Les feuilles d’automne : une mine d’or pour mon compost !

C’est à l’automne que les feuilles tombent en masse ! Et au lieu de les jeter, sachez qu’elles constituent une mine d’or pour votre potager. Si vous compostez déjà, pensez à stocker les feuilles mortes à proximité de votre composteur. Quand vous aurez besoin de matière sèche pour alimenter le composteur, elles seront à disposition et ce, tout au long de l’année. Bon à savoir : les feuilles sont à intégrer au composteur en mélange avec les déchets humides de cuisine. Le bon geste pour garantir un bon équilibre dans le composteur !

Autre point : pensez à broyer les feuilles (surtout les plus épaisses et les plus coriaces) car cela permet de limiter le volume stocké et de faciliter le compostage.

4/ J’utilise mon compost. Car en automne, c’est le bon moment pour épandre du compost au pied de vos massifs, bordures et platebandes, avant que la terre ne soit gelée. La bonne quantité : environ 2 centimètres d’épaisseur en surface.

L’automne est donc une saison propice pour s’adonner au compostage et ce, pour diverses raisons. N’hésitez pas à vous faire accompagner et conseiller par l’Agglo !

Les tailles d’arbres et arbustes génèrent souvent de grosses quantités de déchets dont on ne sait pas toujours quoi faire. Pour éviter de les mettre en déchetterie, vous pouvez les recycler en créant une haie sèche ou une clôture en plessis.

La haie sèche

Pour réaliser une haie sèche, il faut couper les branches les plus grosses en piquets de 1,20 m de hauteur. Après les avoir plantés en 2 lignes face à face, à 30 cm d’écartement, vous pouvez ensuite entasser vos branchages, racines, bois mort ou rameaux à l’horizontale entre les piquets en bois. Si ce type d’aménagement demande un peu d’effort au départ, il permettra ensuite d’évacuer vos déchets de taille d’arbres aisément. Cette haie sèche va en effet se tasser dans le temps, vous pourrez donc l’alimenter au fur à mesure avec vos déchets du jardin. La haie sèche permet ainsi de créer un brise vue végétal mais accueille aussi la biodiversité.

La clôture en plessis

La clôture en plessis convient très bien pour recycler les branches de noisetiers, châtaigniers ou de lilas, qui sont des branches souples de faible épaisseur. On peut aussi utiliser des branches fines de bambous. Comme pour la haie sèche, il faut commencer par couper les branches les plus grosses en piquets de 1,20 m de hauteur (plus haut si vous voulez une clôture haute). Prévoir 15 cm de profondeur dans le sol. Cette fois, on les plante en ligne à l’endroit où l’on veut former la clôture avec 30 à 50 cm d’espace entre chaque piquet. On va ensuite tresser autour des piquets en passant la branche à l’horizontale devant le premier piquet, puis derrière le deuxième, puis devant le troisième et ainsi de suite. Recommencez l’opération avec chaque branche en descendant bien la branche au plus bas à chaque fois. A la fin vous obtiendrez une clôture naturelle très esthétique.

Le bonus  > Découvrez le tuto de plessage dans notre vidéo sur le jardicyclage

Plus coûteux, moins efficace et moins esthétique que le composteur traditionnel, le composteur rotatif reste une bonne alternative pour les petits jardins (< 200 m²). D’une plus petite contenance (100 L environ), le composteur rotatif permet d’obtenir une dégradation des matières plus rapidement. Il est néanmoins nécessaire de les laisser maturer tranquillement avant de les utiliser au jardin.

La grande majorité des modèles de composteurs rotatifs est dotée de pieds pour surélever le tambour principal et ainsi faciliter le dépôt de vos déchets organiques et végétaux. Très facile d’utilisation, il suffit d’effectuer ses apports en respectant le principe du compostage (1/3 de déchets verts pour 2/3 de déchets bruns et de tourner 5 fois la manivelle pour bien mélanger les matières. Si les éléments sont trop gros tels que des coupes d’arbustes, passez-les dans un broyeur à végétaux ou sous la tondeuse pour les réduire en copeaux. Évitez de remplir au maximum votre composteur rotatif et tournez-le deux à trois fois par semaine au minimum, ou à chaque ajout de nouvelles matières.

La conception du composteur rotatif permet de favoriser la montée en chaleur des déchets à l’intérieur, ce qui accélère et active leur décomposition. Au bout de trois à quatre semaines, vos matières se seront déjà bien décomposées. Il faudra alors laisser reposer votre compost deux ou trois mois pour finaliser la maturation.

Un compost plus rapide mais de qualité différente

La montée en température et la conception même du composteur ne permet pas d’avoir des vers de compost à l’intérieur. Hors sol, les vers ne rentrent pas dedans et si vous y ajoutez des vers, ils mourront car ils ne pourront pas s’échapper lorsque la température augmente. Par conséquent, vos déchets seront compostés par des bactéries et des champignons mais n’auront pas la même texture. Vous n’aurez donc pas ce « crumble » riche et uniforme qui provient du travail de décomposition des vers de compost.

Vous obtiendrez donc un compost demi-mûr, qui n’a pas encore atteint son stade de maturation complet. Il ne faut donc pas l’utiliser pour le rempotage des plantes ou pour les semis.

Bien choisir son composteur rotatif

Avant d’acheter un composteur rotatif, vérifiez que celui-ci dispose d’un bon système de rotation à 360°. Les meilleurs modèles sont ceux qui disposent d’une manivelle à engrenage pour vous aider à tourner la cuve lorsque celle-ci est lourde et d’un système de verrouillage de la rotation lorsque vous remplissez le composteur. Un autre point important pour faire le bon choix est le système d’aération. Vérifiez bien qu’il y ait des trous d’aération tout autour de la cuve pour que l’air puisse circuler de manière homogène à l’intérieur.

Les feuilles mortes du jardin méritent mieux que de finir à la déchetterie ! Elles peuvent constituer un terreau gratuit extra pour les semis et les boutures. En effet, le terreau de feuilles mortes est fin, aéré, léger et pauvre en substances nutritives. Il est donc idéal pour les semis.

Quelles feuilles utiliser ?

Vous pouvez utiliser presque toutes les feuilles mortes à condition d’utiliser des feuilles saines. Il est essentiel d’écarter les feuilles malades, comme celles des rosiers criblées de taches noires ou d’oïdium ou celles des marronniers attaqués par la chenille Cameraria ohridella. Ne ramassez pas non plus les feuilles d’arbres fruitiers atteints de marsonia, de rouille grillagée (chez le poirier), de tavelure pour éviter que les spores ne contaminent vos prochaines récoltes.
De même, éviter les feuilles épaisses ou coriaces (platane, hêtre, chêne…), longues à se décomposer, ou alors passez-les au broyeur ou à la tondeuse avant.

Pour faire du terreau de feuilles mortes, rien de plus simple !

Ramassez les feuilles lorsqu’elles sont un peu humides, mais pas gorgées d’eau. Installez-les dans de grands sacs solides de 100 litre que vous aurez percés de nombreux trous au préalable. Fermez les sacs puis oubliez-les pendant 1 an dans un endroit ombragé.

Vous obtiendrez alors un merveilleux terreau de feuilles, que vous pourrez incorporer à la terre de plantation. Sa qualité n’aura rien à envier aux produits vendus à prix d’or dans le commerce.

Si vous souhaitez accélérer un peu le processus, vous pouvez y ajouter quelques poignées de  tonte de gazon ou de l’ortie fraîche (mais sans les graines !) et secouez le sac pour mélanger. Cela apportera un peu d’azote et permettra une décomposition plus rapide des feuilles.

Que faire des autres feuilles mortes ?

S’il vous reste des feuilles mortes, vous pouvez les passer à la tondeuse et les utiliser en paillage au pied des massifs. Cette méthode vous permet également d’utiliser les feuilles malades que l’on ne peut pas utiliser pour le terreau, mais avec quelques précautions !

Par exemple, on n’utilisera pas de feuilles ou tailles de rosiers atteints de la maladie de la tâche noire pour pailler ces mêmes rosiers. En revanche, on pourra les utiliser pour pailler d’autres plantes, de préférences éloignées des rosiers. C’est ce que l’on nomme la « rotation des paillis ». Les maladies étant liées à un type de plante déterminé, on peut les utiliser en paillage sur d’autres plantes. L’oïdium du pommier est par exemple différent de l’oïdium du chêne.

Avec l’hiver qui arrive, les inserts et poêles à bois reprennent du service et il faut de nouveau vider les cendres. Mais plutôt que de les jeter nous vous proposons de les recycler au jardin ou à la maison.
Pour cela, utilisez des cendres de bois naturel (granulés de bois, bûches, bois non traité, non peint et non vernis) et n’utilisez pas d’allume-feu chimique pour démarrer votre flambée, sinon votre cendre sera inutilisable.

Au jardin, la cendre de bois peut-être utilisée :

  • Pour faire fondre le gel : elle est particulièrement efficace en cas de verglas, pour dégeler vos allées, escaliers, cours, devants de porte ou trottoirs. L’avantage par rapport au sel, c’est que la cendre est moins corrosive.
  • Comme engrais : mettez 2 poignées maximum de cendres froides tamisées par m². Riche en sels minéraux, magnésium, potasse, calcium et phosphore, la cendre de bois apporte des nutriments aussi bien pour la pelouse, que pour le potager, arbres, plants, rosiers, etc. Utilisez-la avec précaution car à trop haute dose, elle sera nocive pour le sol.
  • Comme répulsif : par temps sec, vous pouvez répandre la cendre de bois en cercle aux pieds de vos fleurs ou légumes pour les protéger des limaces et escargots.

À la maison, la cendre est également un très bon nettoyant ménager :

  • Pour faire de la lessive 100 % naturelle : il suffit d’utiliser de la cendre et de l’eau. Prélevez 50 g de cendre et tamisez-la avec une passoire. Mettez-la dans le seau ou le bidon. Versez dessus 1 litre d’eau et mélangez avec un bâton ou une cuillère en bois. Laissez reposer une nuit entière. Le lendemain, pliez un tissu en quatre et placez-le dans l’égouttoir au-dessus d’un récipient propre. Versez le mélange eau et cendre sur le tissu pour le filtrer. S’il reste des particules de cendre à la surface, laissez le liquide reposer pour que les cendres tombent au fond, puis récupérez seulement le mélange à la surface. Versez le liquide dans une bouteille. Et voilà, votre lessive à la cendre de bois est déjà prête ! Pour un effet blanchissant, vous pouvez ajouter 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Et pas besoin de mettre de l’assouplissant ! La lessive à la cendre est très douce avec les fibres textiles.
  • Pour les vitres ou pour faire briller l’argenterie ou le cuivre : Pour cela, commencez par tamiser les cendres pour enlever les gros débris et résidus. C’est très important d’utiliser de la cendre fine pour éviter les micro-rayures. Mettez des gants et prenez quelques feuilles de papier journal ou un chiffon, humidifiez légèrement, puis trempez-les dans la cendre de bois fine. Frotter vos vitres avec la cendre puis essuyez le surplus avec une lavette microfibre.
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